Qu’est-ce que c’est?

Le cancer du nez et des sinus se développe principalement à partir de la muqueuse qui tapisse ces régions. Il existe différents types de tumeurs, qui peuvent être bénignes ou malignes. Il est important de connaître le type de tumeur et son extension (c'est-à-dire sa progression), afin de proposer un traitement adapté à chaque situation.

Les facteurs de risque

Les facteurs de risque connus sont:

• le tabagisme actif et passif
• la pollution de l’air
• l’exposition professionnelle, à long terme, à des produits volatiles comme la poussière de bois, les produits utilisés pour le traitement du cuir et des textiles, et le formaldéhyde
• une infection au papillomavirus humain (HPV).

Il est recommandé de suivre attentivement les mesures de protection, lors de la manipulation de produit chimique au travail et dans la sphère privée. Il est également préférable de porter un masque adéquat lors d’un contact avec de la fumée ou des poussières de bois.

Est-ce un cancer fréquent?

Les tumeurs malignes des cavités naso-sinusiennes sont rares. Elles représentent moins de 1% de tous les cancers, et 3% des cancers des voies aérodigestives supérieures (qui sont les cavités orales, nasales, le larynx et le pharynx).

Quels symptômes?

Aux premiers stades de la maladie, les tumeurs des cavités naso-sinusiennes peuvent se développer sans occasionner de symptômes. Les premiers symptômes dépendent de la localisation de la tumeur à l'intérieur de la cavité nasale et des sinus.

Les manifestations les plus fréquemment observées sont alors:

• une obstruction nasale (unilatérale, c’est à dire d’un seul côté)
• un écoulement nasal (unilatéral)
• un saignement de nez (unilatéral)
• une douleur au niveau du visage
• un trouble de la sensibilité de la joue
• une diminution de l’odorat
• un trouble de la vision ou un œil qui coule
• une sensation d’oreille bouchée
• une difficulté à ouvrir la bouche
• une masse dans le cou.

Ces symptômes sont fréquemment retrouvés dans d'autres maladies du nez et des sinus. Si un de ces symptômes inquiète le patient, ou persiste, il est recommandé d’en parler au médecin de famille. Seuls des examens complémentaires permettent d’établir un diagnostic précis.